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domingo, 4 de enero de 2015

capítulo 3 - francés



        Deunpunto Alotro Journal 









  

Le confort des bus iraniens, VIP comme ils sont appelés ici, nous incite à voyager de nuit.

C'est donc dans la noirceur du petit matin qu'on arrive à Isfahan. Après un peu d'attente, direction le centre-ville pour rejoindre notre hôte sur la place principale de cette ville d'art et de culture. C'est une explosion de beauté architecturale que l'on découvre. Un joyaux perse, où les locaux aiment venir se promener, peindre, flâner ou encore se perdre dans le bazar qui l'entoure.




Juste le temps de voir une petite part de cette si belle ville, que nous partons direction l'Est, pour la ville de Varzaneh. 
On nous a dit que le désert nous attendait....au premier abord, 
rien de désert à l'horizon, seulement des plaines arides parsemées 
de tours rondes en terre, des pigeonniers vieux de plusieurs siècles.
Mais après quelques kilomètres en sortant de la ville, 
on voit apparaitre au loin de hautes vagues dorées, 
les dunes de sables dont on nous avait parlé




Le taxi nous laisse au pied et nous commençons l'ascension chargés comme des dromadaires 
d'une caravane, à la recherche d'un endroit magique pour poser la tente.
Arrivée en haut, nous découvrons un horizon de sable qui ne fini pas, parsemé de petits arbustes arides. La nuit arrive avec les nuages, juste le temps de monter le camp et de faire un feu. Nous n'aurons pas la chance de profiter de la vue sur la voie lactée, mais nous nous enchantons d'un peu de musique et de nos sandwichs aux falafels réchauffés au feu de bois.
Les nuits sont froides dans le désert et au petit matin
une fine croute blanche recouvre les dunes et le peu de végétation. 

Le temps est bon pour la réflexion.



Sur le chemin de retour, en stop dans un camion car il n'y avait plus de bus pour rentrer, nous contactons Hossein, rencontré dans un magasin de musique lors de notre première soirée à  Isfahan. Il vient nous chercher dans une petite Peugeot, direction Poulard Sharhr, dans sa famille.
Nous voilà, pour la première fois, immergé au cœur d'une famille iranienne!
Hossein est DJ pour les mariages ainsi que joueur de guitare, et Rahmat son plus jeune frère, un artiste au doigts magiques. Même pas majeur et un talent fou pour la peinture, c'est aussi un excellent coiffeur qui a réussi à ordonner les cheveux et les barbes de Thomas et de Guiller! Un plaisir pour Manue, d'avoir un coiffeur à domicile!




Le temps passe à une vitesse folle lorsqu'on est bien entouré...et là-bas, nous avons trouvé une véritable famille. Accueillit par une maman remplit d'amour et d'attention pour nous. Chaque jour un plat différent à manger, des mots doux, des gestes tendres, des sourires et des rires partagés, voilà ce qui nous a fait rester une semaine dans cette si belle famille.






Tous les jours, les amis des uns et des autres venaient jouer de la musique et danser, manger tous ensemble, rire et discuter jusqu'au bout de la nuit!  
Arriva le 24 décembre, notre jour de Noël. Evidemment, cette fête n'est pas célébrée ici, mais avec tout le respect que les iraniens ont, ils nous l'on souhaité par un "Christmas Mobarak" et en nous laissant cuisiner pour tous. Pas facile lorsqu'on est invité de pouvoir faire à  manger, mais pour cette occasion nous n'avons pas eu besoin de jouer la lutte au corps à corps pour faire le repas. Nous avons donc fait découvrir quelques plats typiques de chez nous (dont une tortilla de 20 oeufs!!!), et tous se sont régalés. Le repas s'est terminé par des rires à en pleurer!
Inutile de dire au combien il était difficile de quitter cette maison... les larmes de rires se sont transformées en larmes de pleurs.




Direction une autre famille à Isfahan, chez le cousin de notre hôte de Shiraz, pour renouveler nos visas et découvrir la ville et ses merveilles ancestrales. L'internet y est bon et nous en profitons pour donner des nouvelles et trouver le moyens de rapatrier les motos à travers l'Iran, à la frontière turque. Le combat avec les administrations continue, on ne lâche pas, même si c'est parfois difficile de garder le cap.


La nouvelle année approche et nous hésitons à la passer dans le désert ou en haut d'une montagne. 
Après hésitation et réflexion, on se laisse tenter 
par une soirée en ville avec notre hôte. 
C'est au sommet d'une montagne, escaladé
par les chemins escarpés, que nous 
commençons la soirée, invités dans une grotte 
pour partager des petites friandises iraniennes 
accompagnés par la musique traditionnelle locale. 
A la nuit tombée, direction une salle de cinéma 
d'art et d'essai, puis un restaurant pour passer 
la dernière heure de 2014. Après un burger, 
des frites et un coca, c'est accompagné de 
12 traditionnels raisins espagnols pour chacun, 
que nous passons les 12 premières secondes de 2015. Un moment très fort, que le groupe d'iranien qui nous ont accompagnés, ont partagés avec nous dans la plus grande joie, même si ce n'est pas leurs habitudes. Une balade dans le superbe quartier arménien et un petit café, des rencontres, encore et comme toujours remplit de sourires, d'intérêt pour nous et de gentillesse, celle qui est pure sans aucunes attentes en retour.
Une nouvelle année qui commence sous le signe du voyage, de l'aventure et de la rencontre!




Une nouvelle route nous attend, à travers le désert, vers la ville de Yazd.






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