Translate

sábado, 27 de diciembre de 2014

capitulo 2 - francés



                                Deunpunto Alotro diario 











Il y a des jours où le son ronronnant d'un moteur sur deux roues résonne dans nos oreilles. L'appel de la route, des kilomètres avalés sur nos destriers motorisés nous démangeait. Il fallait qu'on trouve des motos pour combler ce besoin. Après un post sur couchsurfing et plusieurs visites de magasins de motos, nous avons trouvés deux motos cross avec l'aide de Mohammed, un passionné intéressé pour nous accompagner.
Avec beaucoup de patience, de négociation et de temps, nous sommes partit en route vers Persépolis, passant à travers le trafic shirazien, les routes à travers les montagnes et les plaines aux vues incroyables. La fraicheur matinale et le soleil trônant dans le ciel azur laissait imaginer au loin l'ombre d'impressionnantes montagnes millénaires.
La route est bonne, le trafic n'est pas trop plein et nous avons eu le temps de nous habituer à la conduite iranienne à travers tous les trajets en voitures que l'on a fait. Il n'y a pas trop de règles de la route, c'est beaucoup au feeling. Tout au long de la route il y a des vendeurs de fruits et de légumes, tous directement dans leurs voitures, tandis que d'autres vendent des mouchoirs, des balais et toutes sortes d'autres objets inattendus. 


Petite pause juste avant le site, au pied d'une montagne facile à grimper pour obtenir une vue imprenable sur Persépolis et tourner des plans du documentaire. A côté de l'espace où l'on s'arrête, il y a un terrain de terre avec de petites bosses...avec des motos cross...royal!!! Sauf qu'après ce petit saut irrésistible, on s'est rendu compte que notre location de moto était du "made in China", et  la batterie, le phare et ce qui tient le pot d'échappement y sont restés. 

                                                                              

De petites réparations et un passage de 
troupeau de moutons plus tard, nous voici 
arrivés sur les traces d'une vieille civilisation, 
aux portes d'une ancienne cité millénaire.
L'endroit est très bien entretenu et conservé, 
mais malheureusement, nous apprenons 
qu'une partie du site à été détruit tout au long
des années et des différents gouvernements.


Une promenade à travers ces si vieilles pierres,
un arrêt gourmand, des enregistrements, des rigolades 
et la fin de journée arrive, 
se présentant sous la forme d'une 
lumière ocre, elle aussi millénaire, et laissant
apparaitre la façade d'un temple encore plus mystique.

Les derniers rayons illuminent ce site 
remplit d'Histoire et laisse se détacher, 
dans le ciel assombrit, les lignes des 
dernières colonnes et portes encore debout, 
de l'ancienne cité.





La nuit, improbable, devait se faire sous tente, mais grâce à notre cher hoste Souroush, nous commençons la soirée dans un ancien hôtel désaffecté, réservé au gens du gouvernement. Ça ne durera qu'une petite heure, et on nous demande gentiment d'aller à l'hôtel international juste à côté. Légèrement plus cher....mais de tout confort.
Le ciel est beau toute la journée, sauf en soirée, au moment de partir, avec les motos, dont une qui n'a plus de frein, ni de batterie...une pluie fine arrive.
Arrivée à Shiraz, l'autre moto déraille et nous finissons dans un garage pour négocier la réparation de la moto avant de la rendre. On nous annonce un prix qui s'avère être le double le lendemain. 



  




  Pas si simple d'obtenir des motos en Iran!

    On profite de nos derniers jours à Shiraz pour nous promener dans la ville, découvrir la tombe du poète Hafez et travailler, trier les  photos, les vidéos, les envoyer, en faire...

    Il est temps de partir découvrir une autre ville.   Départ en bus de nuit pour Isfahan, où nous attend des amis de couchsurfing bien  impliqués dans les documentaires, le désert et la musique traditionnelle.

L'ancienne capitale perse au prochain épisode...